Dès l’Antiquité, le pruneau est réputé pour ses vertus et sa capacité de conservation. Séché, il est beaucoup consommé les années de mauvaises récoltes et s’avère très pratique pour les longs voyages en caravane ou en mer. Sous l’impulsion des Romains, ce met d’origine chinoise s’établit rapidement dans tout le bassin méditerranéen.
En Gaule, les 1ers pruniers sont plantés dans la région dite de la « Narbonnaise », une zone qui s’étend du Quercy aux portes d’Agen ; ce n’est pourtant qu’au 12e siècle que cette ville liera définitivement son histoire à celle de la prune à une époque où, de retour de croisades, les moines de l’Abbaye bénédictine de Clairvaux décident de greffer aux pruniers locaux des plants de ceux qu’ils ont découvert en Syrie. Ce mélange est une véritable réussite !