Cette petite douceur à base d’un mélange d’amandes finement broyées, de melon de Provence et d’écorces d’oranges confites dressées sur une hostie recouverte par de la « glace royale » est souvent parfumée à la fleur d’oranger.
Cette petite douceur à base d’un mélange d’amandes finement broyées, de melon de Provence et d’écorces d’oranges confites dressées sur une hostie recouverte par de la « glace royale » est souvent parfumée à la fleur d’oranger.
Ses origines datent du 13ème siècle mais elle est apparue au 15ème siècle avec l’émergence d’une légende : lors du repas en secondes noces du Roy René (Compte de Provence) avec Jeanne de Laval, réputée pour ne jamais sourire, le chef pâtissier de la cour créa spécialement cette confiserie pour la nouvelle reine qui, après dégustation, devînt joyeuse. Un courtisan interpella alors son voisin en lui demandant ce qui avait bien pu procurer tant de plaisir à la reine, ce à quoi il répondit : « Di Calin Soun » qui signifie « Ce sont des câlins ».
Depuis chaque 1er dimanche de septembre a lieu la bénédiction des calissons célébrée à l’Église Saint-Jean de Malte (joyaux de l’art gothique provençal surnommé « La Sainte Chapelle du midi ») afin de commémorer cette jolie légende. Parallèlement le calisson est devenu l’emblème gastronomique aixois : il fait partie des 13 desserts provençaux de Noël et se décline de nos jours dans plusieurs saveurs différentes.
Pour en savoir plus sur son histoire, rendez-vous au Musée du Calisson, dans la Fabrique du Roy René, où les plus gourmands pourront réaliser leur propre fournée de calissons.
Aphélie de Comme des Français
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