Situé au 18 de la rue Antoine-Bourdelle dans le 15e arrondissement (rue rebaptisée après la mort du sculpteur), le Musée regroupe plus de 500 cents plâtres, marbres et bronzes de celui que Giacometti considérait comme son maître. On peut notamment y admirer son célèbre Héraclès archer souvent présent dans les manuels scolaires mais aussi dans de prestigieux musées comme celui d’Orsay.
Constitué à la fois de l’appartement de l’artiste, de son atelier, d’un jardin et d’une extension moderne, le musée a vu sa superficie décuplée depuis sa mort et répond à son souhait : avoir, comme Rodin, un lieu qui lui survivrait. Grâce à la générosité de Gabriel Cognacq, neveu et héritier du fondateur de la Samaritaine, son vœu fut exaucé 20 ans après sa disparition. Aidé par la persévérance de l’épouse puis de la fille du sculpteur, qui veillèrent à préserver le lieu et à ne pas disperser les œuvres, le musée vit enfin le jour le 4 juillet 1949.