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De la table familiale au restaurant privatisé : une tradition modernisée

Les effluves d’un plat qui mijote, les rires qui résonnent autour d’une grande tablée, la promesse d’un délicieux dessert… Cette tradition de se réunir autour d’un bon repas fait partie intégrante de l’art de vivre à la française. Un art qui, aujourd’hui, se renouvelle avec la possibilité de privatiser un restaurant. Ou comment s’offrir le luxe d’un cadre exclusif où gastronomie et convivialité se rencontrent sans les contraintes de temps ou d’espace. Retour sur cette tendance. 

Une tradition française intemporelle

Ce n’est pas un hasard si le repas des Français est inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO. Au pays du 1er Chef mondialement connu, Auguste Escoffier, le repas est en effet bien plus qu’un simple moment où l’on mange.
Célébrer une réunion de ses proches, découvrir de nouvelles recettes, prendre le temps d’apprécier le moment présent dans un cadre élégant : en France on sait associer l’utile à l’agréable. Zapper le dimanche en famille et son incontournable poulet/frites ou gober un simple sandwich devant son écran avec ses collègues le midi ne sont donc pas vraiment des options. Mais si ce savoureux rituel se perpétue, il se réinvente également afin de s’adapter aux modes de vie modernes (moins de temps pour cuisiner, moins d’espace pour réunir tout le monde). Il devient ainsi de plus en plus courant de privatiser un restaurant pour continuer, en toute sérénité, de tisser nos liens familiaux et amicaux tout en appréciant des mets choisis avec soin.

Des grandes tablées d’hier aux restaurants d’aujourd’hui

Historiquement, ces rendez-vous culinaires s’organisaient chez les uns et les autres selon la règle tacite, et infinie, de réciprocité. Mais entre les courses, la préparation des plats, la décoration et le service, il faut reconnaître que cela requiert beaucoup d’énergie, plusieurs savoir-faire et… pas mal de place. 

Trois éléments que les restaurants privatisables mettent à la disposition d’hôtes aspirant à se concentrer sur l’essentiel : passer un bon moment en bonne compagnie.
Déléguer l’organisation d’un repas collectif à un établissement dont c’est le métier revêt aussi ces avantages :
  • Le menu peut être personnalisé aux goûts des convives.
  • Le lieu peut s’adapter au thème de l’événement (anniversaire, enterrement de vie de jeune fille, retrouvailles…). 
  • L’hôte peut sélectionner une adresse à la fois pratique (proximité, accessibilité) et en phase avec le type d’atmosphère recherché.

Et, même en extérieur, nul doute qu’une autre particularité de ce pays comptant 70 millions de gastronomes sera respectée : parler de nourriture avant, pendant et après les repas (ce qui revient à en parler… tout le temps). 

Un voyage gustatif

Même si elles ne sont pas toutes privatisables, les adresses où réunir ses proches le temps d’une soirée ne manquent pas dans la pléthorique offre de restauration française (près de 180 000 entreprises référencées en 2024 !). Et, selon le territoire, il est possible de varier les plaisirs entre :
  • Les élégantes brasseries et grandes tables gastronomiques à Paris.
  • Les nombreux restaurants ensoleillés, dotés de belles terrasses, en Provence.
  • Les authentiques auberges de Bourgogne.
  • Les historiques et conviviaux bouchons à Lyon.

Quel que soit le type de restaurant, la philosophie reste la même : partager, célébrer et savourer ensemble. Et, au passage, continuer à faire vivre les expressions culinaires dont la langue française est richement pourvue comme « avoir un bon coup de fourchette », « ne pas y aller avec le dos de la cuillère » ou « en avoir l’eau à la bouche ».

Bon appétit :).

Valérie de Comme des Français

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