Chaque année, un Français consomme en moyenne 13 litres de soupe. Sous forme de potage ou de velouté, ce plat plébiscité par toutes les couches sociales se décline en mille versions avec généralement, comme base commune, un bouillon alors que pendant des siècles le pain était indifféremment trempé, plongé ou émietté dans du lait, du vin, du cidre ou de la bière (c’est toujours le cas en Alsace).
Plat simple et modeste, la soupe a de tout temps été servie au repas des seigneurs comme des paysans et elle séduit aujourd’hui particulièrement les nouvelles générations aspirant à manger sainement. A la fois nutritif, frais (avec l’utilisation de légumes de saison et souvent locaux) et rassasiant, ce plat séduit également pour son côté réconfortant, simple à exécuter et créatif. On ne compte en effet plus les déclinaisons (ou réinterprétations savoureuses) faites par de célèbres chefs et il n’est plus rare de trouver des soupes au menu des grands restaurants.