La pastille à sucer doit son nom à la fleur immortalisée par le célèbre tableau de Claude Monet de 1873. C’est 3 ans plus tôt que le confiseur nemourien François-Etienne Desserey eut l’idée de sa création pour promouvoir les vertus antitussives, antiseptiques et calmantes de la fragile et éphémère fleur rouge.
Depuis, dans ce canton riche en terres calcaires, environ 200 kilos de pétales de coquelicot sont cueillis manuellement chaque année, de mai à début juillet (seulement en milieu de matinée pour éviter la rosée et la chaleur), avant d’être transformés en arôme naturel.
Aujourd’hui la spécialité de la cité gâtinaise, dont la production fut interrompue dans l’Entre-deux-guerres, a toujours du succès grâce à ses nombreuses déclinaisons : sucettes, limonades, guimauve, spiritueux (la crème de coquelicot)… et bien sûr l’incontournable bonbon vendu au détail ou en boîtes métalliques.