L'art de vivre français a son site Vivre en France comme des Français

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L’art de la personnalisation

La personnalisation d’objets du quotidien semble très actuelle mais l’envie de posséder des produits individualisés n’est pas nouvelle. Déjà au 17e siècle, l’aristocratie française profitait de l’essor des arts décoratifs pour affirmer ses goûts et son statut sur du mobilier ou de la vaisselle issus des manufactures royales. Retour sur cette tradition encore vivace, notamment dans la joaillerie.

Un art très français

Louis Vuitton permettant à ses clients de personnaliser leurs sacs avec des stickers de lieux visités ou Lacoste proposant de choisir la couleur ou la broderie de ses baskets ou de son polo : si cette tendance à la personnalisation se démocratise et touche aujourd’hui des produits de grande consommation, elle a longtemps été réservée aux personnes (très) aisées et aux objets précieux.

Sous Louis XIV, la fondation des manufactures royales favorise en effet l’émergence des arts décoratifs et les nobles passent alors des commandes leur permettant de se distinguer ou d’affirmer leur rang. Meuble marqueté aux armoiries d’une famille, bijoux miniatures peints à la main, boîtes à mouches gravées, éventails ou boussoles portant les initiales de leurs propriétaires… De la vaisselle aux textiles en passant par la décoration d’intérieur, ces clients exigeants apprécient de posséder des pièces uniques sortant des Gobelins ou de Sèvres.

Une tradition toujours active

4 siècles et une révolution industrielle plus tard, cette aspiration à l’individualisation est toujours là. En 2022, 90% des voitures produites par le célèbre constructeur Rolls-Royce étaient par exemple personnalisées aux goûts de leurs commanditaires. 

Mais, au-delà du secteur du luxe, la tendance touche aujourd’hui tout type de bien et d’acheteur qui, sûrement en réaction à la société de consommation démocratisant et uniformisant tout, souhaite notamment :

  • Redonner de la valeur à un produit en le distinguant de la masse.

    C’est particulièrement le cas des vêtements et des accessoires de mode qui, s’ils ne sont pas personnalisés à la source, le sont après achat grâce à différentes techniques de customisation (patchs thermocollants, pin’s ou broches, teinture, broderie…).
  • Transformer un objet en souvenir.

    C’est par exemple le cas de bijoux (bagues de mariage gravées, gourmettes de naissance) passant ainsi de simples ornements à vecteurs de mémoire.


Le souhait de poser son empreinte dans son environnement matériel perdure donc, les médaillons contenant des portraits ou mèches de cheveux du Grand siècle ayant laissé place aux actuels colliers affichant un prénom.

Graver son style, inscrire sa mémoire

S’il y a bien une marque qui a compris, dès sa création il y a 15 ans, l’intérêt des Français pour des bijoux qui leur ressemblent, c’est L’Atelier d’Amaya.

Alliant exigence de qualité et savoir-faire artisanal, l’atelier bordelais de cette entreprise au nom signifiant « aimer » en basque propose une approche sur mesure : choix des couleurs, des pierres et des cordons, options de tailles de bracelets et de longueurs de colliers, possibilité d’inscrire un message ou son propre design grâce à la gravure… 

Les clients sont sûrs d’avoir un bijou vraiment unique pour faire plaisir ou se faire plaisir, la gamme allant des pendentifs, chaînes de cheville ou boucles d’oreilles pour femmes aux colliers pour enfants jusqu’aux bracelets pour hommes. 

Une riche collection en Argent 925 et Plaqué Or poursuivant ainsi la non moins riche histoire de la personnalisation des objets précieux français. Pour en savoir plus sur cette société créée et gérée par une mère et sa fille, rendez-vous sur le site de L’Atelier d’Amaya.



Valérie de Comme des Français


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