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PICTO ARTISTE Created with Sketch.

La SLOW Galerie

À contre-courant des galeries intimidantes où l’on n’ose pas toujours entrer, la SLOW Galerie revendique une autre approche de l’art : plus sensible, plus accessible, plus vivante. Onze ans après l’ouverture de son 1er espace dans le 11e arrondissement, elle s’installe Rive Gauche avec un credo : offrir une parenthèse inspirante à ceux qui veulent ralentir, regarder, s’émouvoir et pourquoi pas repartir avec une œuvre sous le bras.

Un « disquaire d’images » dans un lieu chargé d’histoire(s)

Blaise Pascal était un proche voisin, Balzac y faisait peut-être ses courses et Pierre Béarn (l’écrivain à qui l’on doit l’expression « métro, boulot, bistro, mégots, dodo ») y a tenu pendant des décennies la Librairie du Zodiaque avant de céder sa place aux Presses Universitaires de France. Si cette adresse à la devanture ornée de moulures anciennes a un long passif avec la littérature, depuis l’été 2025 le 6ème art a passé la main au 2ème (le dessin) avec l’ouverture d’un espace de 70 m2 dédié à l’illustration.

Bien loin du formalisme des « white cubes », ces galeries d’art où l’on a toujours peur de déranger, cee lieu chaleureux et vivant est conçu comme un disquaire d’images : les créations s’exposent aux murs ou se feuillettent dans des casiers (rangés par artiste), elles sont déjà encadrées et affichent directement leur tarif allant de 20 à 2 000 €. 
L’art ne vaut que s’il est partagé par le plus grand nombre, 
sinon il ne sert à rien. 
Lamia Magliuli, fondatrice de la SLOW Galerie
Après avoir flâné, chiné, s’être laissé séduire ou surprendre par l’une des 2 000 œuvres présentées, toutes signées et numérotées à la main, on peut ainsi directement repartir avec une oeuvre et soutenir en même temps la jeune scène graphique contemporaine. Celle-ci apparait comme particulièrement inspirée lorsque l’on passe des ciels flamboyants de Lili Wood à la délicatesse de Nejma Bourouaha, 2 des artistes parmi les 200 représentés par la SLOW Galerie.
Leur diversité témoigne de la richesse d’un vivier créatif où la fantaisie côtoie la poésie (voir les subtils dégradés de Jean Mallard et la tendresse poétique de Yukiko Noritake) et où l'humour flirte avec la douceur (notamment à travers l'univers pop de Dugudus ou le velouté des gravures de Maud Gironnay).

Une belle vitrine de l’art de l’illustration pour tous les goûts et tous les âges, une sélection « Bambino » étant également proposée sur place.

Des ateliers pour créer, partager, s’approprier le lieu

Toujours dans l’objectif d’être un lieu de vie autant qu’un lieu d’art, cette 2ème adresse de la SLOW Galerie propose des ateliers permettant de s’initier à la broderie, au collage, au pastel ou à la poterie.

Des activités pour adultes animées par les artistes maison et ouvertes aux habitants du quartier comme aux flâneurs ou visiteurs étrangers de passage dans cette rue proche du Panthéon et de la Sorbonne.

Autre passerelle entre l’art graphique et les arts décoratifs : la SLOW Galerie de la Rive Gauche présente une collection exclusive de céramiques illustrées en plus des dessins d’art, illustrations, digigraphies, sérigraphies ou gravures habituellement proposées dans les galeries d’illustration très présentes à Londres ou Berlin mais assez peu nombreuses à Paris.

Vous l’aurez compris, les occasions de sortir du jardin du Luxembourg voisin pour se rendre à la SLOW Galerie ne manquent pas. Si vous êtes en balade dans le quartier Odéon, direction donc le 60 rue Monsieur-le-Prince pour une bonne bouffée d’art frais dans un lieu où le seul protocole à respecter pour entrer est d’être curieux.

Pour en savoir plus ou vous inscrire à un prochain atelier, rendez-vous sur le site de cette atypique galerie 



Valérie de Comme des Français

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Crédit photo SLOW Galerie : @Flora Fourcade. 
Oeuvres présentées (dans l'ordre) : Dugudus (ours nageur) / Nejma Bourouaha (dort au chaud) / Jean Mallard (Voyage).