Ce mets réconfortant serait né pendant la guerre de 100 ans, lorsque les Anglais siégeaient dans la ville de Castelnaudary et que, pour nourrir leurs soldats, les habitants à l’alimentation alors rationnée prirent tout ce qu’ils avaient sous la main en vue de revigorer les combattants. Dans une grande jatte, ils firent mijoter du lard, du porc, des fèves et des saucisses et, selon la légende, le repas obtenu redonna suffisamment de force aux soldats chauriens pour bouter l’envahisseur hors d’Occitanie !
C’est en tout cas ce que la grande confrérie du cassoulet (créée en 1970) soutient et il est vrai qu’une première mention écrite de la recette apparaît dans le célèbre « Viandier » de Taillevent au 14e siècle. Il n’y est pas mentionné si la cassole, atypique récipient associé au cassoulet, était déjà utilisée mais 7 siècles plus tard on constate que les fèves ont été remplacées par les haricots. Concernant les viandes, la primeur est toujours majoritairement donnée à celles du Sud-Ouest de la France telles que le confit de canard et la saucisse de Toulouse.