Utilisée au départ pour ses vertus médicinales, la Chicorée (à 95% produite en Hauts-de-France) sert aujourd’hui dans la consommation quotidienne et notamment dans la préparation de recettes régionales.
Utilisée au départ pour ses vertus médicinales, la Chicorée (à 95% produite en Hauts-de-France) sert aujourd’hui dans la consommation quotidienne et notamment dans la préparation de recettes régionales.
La chicorée était cultivée dès l’Antiquité par les Grecs et les Egyptiens pour ses vertus médicinales. En Europe, sa consommation sert de substitut au café depuis le blocus continental imposé à Napoléon par les Anglais en 1806, la chicorée est alors appelée “le café du pauvre”.
Depuis les années 1970, elle entre dans la composition de l’inuline, un sucre de remplacement pour les diabétiques.
La chicorée est de la même famille que l’endive. Principalement cultivée pour sa racine, elle se présente sous différentes formes : liquide, en grains ou en poudre. Les racines sont semées en avril et récoltées en octobre, avant d’être torréfiées.
C’est cette dernière étape qui lui donne cet arôme si particulier de caramel et de noisette. Riche en fibres et minéraux, et 100% naturelle, elle ne contient ni sucres ajoutés, ni caféine.
On peut la consommer en boisson chaude, avec de l’eau ou du lait, ou en ajouter quelques grains dans son café. Elle est également utilisée en cuisine dans des plats salés ou sucrés.
Les premiers producteurs de chicorée sont des entreprises nordistes. Leroux, implanté à Orchies depuis 1858, est le leader européen de la production de Chicorée. L’entreprise traite environ 95% de la production régionale (soit 80 000 tonnes chaque année) et emploie 200 salariés.
Le second producteur européen est la famille Lutun qui dirige la société Chicorée du Nord à Oye-Plage depuis 1934.
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Jessica de Comme des Français