Un repas simple, décontracté, parfois improvisé mais toujours convivial : c’est ce que traduit l’expression « à la bonne franquette » dont l’origine remontrait au 17ème siècle. A l’époque, c’était une façon de distinguer les repas pris par la cour, très guindés avec son ensemble de règles de bienséance et de rituels à respecter, de ceux pris par le peuple ne s’embarrassant pas d’autant de contraintes. Dans le langage, on distinguait alors le fait de manger « à la française » (dont le Repas gastronomique des Français, classé à l’Unesco, est l’héritage direct) au fait de partager un repas de manière plus informelle, « à la franquette ». Le suffixe « ette », sûrement d’origine normano-picarde, induisait alors l’idée de manger « franchement, tout bonnement ».
Une expression aux vertus performatives, le fait de l’entendre dans la bouche d’un hôte ayant le pouvoir immédiat de mettre à l’aise les invités qui, dans un historique restaurant parisien ou chez des proches, se sentent alors comme chez eux. Pour en savoir plus sur La bonne franquette de Montmartre, rendez-vous ici.