Passionné par l’Antiquité dès son plus jeune âge, Jean-François Champollion (né en 1790 dans le Lot), ne se doutait certainement pas qu’à force de persévérance il serait le 1er à percer les secrets des 3 écritures égyptiennes si longtemps restées mystérieuses. C’est en 1822, après moultes hypothèses et remises en question, qu’il a l’intuition que chaque hiéroglyphe peut à la fois être interprété de manière figurative, symbolique et… phonétique !
Après ses études des langues anciennes (notamment sur la fameuse Pierre de Rosette), il n’était en effet pas évident de comprendre cette particularité du langage égyptien. D’ailleurs, malgré son expertise reconnue (à seulement 18 ans, il a été nommé professeur adjoint d'histoire à l'université de Grenoble), ses contemporains étaient nombreux à douter de sa découverte. Heureusement, elle finira par être reconnue comme « honorable non seulement pour le savant qui l’a faite, mais aussi pour la Nation » par le Roi Louis-Philippe.