Impossible d’évoquer les tenues de mariage sans parler de la star incontestable de cet événement, cette robe qui, encore aujourd’hui, inspire autant les petites filles que les créateurs de mode. Cette pièce à part dans la garde-robe féminine est en effet, historiquement, un bon marqueur des tendances esthétiques de chaque époque :
- Au Moyen Âge, on s’unissait généralement dans son plus beau costume régional afin de marquer son appartenance géographique.
- A la Renaissance, l’Église prescrit “solennité et éclat” pour la tenue, mais sa couleur et sa forme restent libres d’interprétation.
- Jusqu’au 18e siècle, la fiancée utilisait donc surtout la pièce la plus élégante de son vestiaire, la robe avec une belle couleur (bleu, gris perle…) étant généralement privilégiée.
- A la fin du 19e, la séparation de l’Église et de l’État amène à distinguer l’union civile du mariage religieux et, dans celui-ci, la robe de mariée blanche (symbole de virginité et de pureté) s’impose.