C’est ainsi qu’un propriétaire de la forêt vosgienne interpella Louis XV en 1764. Après la fermeture des salines de Rozières, celui qui était aussi évêque se demanda en effet comment continuer à exploiter le bois apporté par flottage à Baccarat. Avec l’appui du Roi qui lui souhaitait restreindre les importations de produits en verre en provenance de Bohême, les Verreries Sainte-Anne furent crées et fabriquèrent, initialement, des carreaux à vitre, dmiroirs et services de verres.
En 1785, la manufacture représentait la 3ème plus grande verrerie d'Europe mais, pendant et après la Révolution française, les difficultés économiques s’accumulèrent et elle finit par faire faillite en 1806. Après plusieurs repreneurs n’arrivant pas à relancer durablement l’activité, le financier et industriel Aimé-Gabriel d’Artigues la rachète en 1816 pour en faire la cristallerie de Baccarat et, en s’associant avec les meilleurs artisans de la région, il la remet à flot grâce - notamment - au succès du service Harcourt.