Euclides Ferrera da Costa, maçon d’origine portugaise, imagine de 1957 à 1977 dans son jardin un monde féérique composé d’une multitude de bâtiments dont plusieurs chapelles, églises, moulins mais aussi une Tour Eiffel et un édifice dédié à Laïka, le premier être vivant à avoir été mis en orbite autour de la Terre.
Tous ces bâtiments sont recouverts de mosaïque et nous transporte vers le pays natal de l’artiste : le Portugal. Son œuvre souvent décrite comme « art brut » a été façonnée à partir de matériaux de récupération comme des fragments d’assiettes et de verres qui, une fois assemblées, forment des mosaïques pleines de féérie représentant des oiseaux, des serpents, des cerfs ou d’autres éléments tant bucoliques qu’exotiques (ce qui n’est pas sans rappeler la célèbre maison du Facteur Cheval).