Devenue multimillionnaire, son hôtel illustre sa vengeance : poussée hors de la voiture par un client lorsqu’elle était courtisane, elle s’était promis de faire construire « la plus belle maison de Paris » en face du lieu où elle était tombée.
Après son second divorce, elle vécut une grande passion avec le comte Henckel Von Donnersmarck. Celui-ci étant le cousin du capitaine Bismarck, elle fut soupçonnée d’être une espionne pendant la guerre contre la Prusse et fut exilée en Pologne en 1882 où elle décéda, 2 ans plus tard, à l’âge de 65 ans.
Un destin de femme incroyable, une pionnière du féminisme qui nous laisse aujourd’hui un bel héritage de l’art de vivre au 19ème siècle. Dommage que l’actuel propriétaire des lieux, le Traveller’s club, ne s’inscrive pas dans cette culture de l’émancipation féminine en limitant son adhésion… uniquement aux hommes !